"Les paroles des blancs sont écrites sur l’eau."
"Quand le bison était abondant, nous étions
libres, ce furent les bonnes années. Bien que les troupeaux de bisons ne couvrent plus les grandes plaines, nous nous en souviendrons
longtemps."
Ainsi parlait Red Oak, le vieux chef Sioux.
Qu’est ce que la vie ?
C’est
l’éclat d’une luciole dans la nuit.
C’est le souffle d’un bison en hiver.
C’est
la petite ombre qui court dans l’herbe et se perd au coucher du soleil.
"Comment peut-on acheter ou vendre le
ciel ou la chaleur de la terre? Cette manière de penser nous est étrangère. Si nous ne possédons pas la fraîcheur de l’air
ni le miroitement de l’eau, comment pouvez-vous nous les acheter?"
Seattle (chef de la tribu des Dwamish) en réponse
au président Franklin Pierce qui voulait acheter des terres.
"La différence entre les Blancs et les Indiens, c’est
que les blancs pensent que la nature leur appartient, tandis que les indiens pensent que c’est eux qui appartiennent
à la nature."
Indien inconnu connaissant les mentalités de son peuple et des blancs.
"Les morts des blancs oublient
le pays de leur naissance quand ils s’en vont pour cheminer sous les étoiles. Nos morts n’oublient jamais cette
terre merveilleuse, car elle est la mère des Indiens. Nous faisons partie de la terre et elle fait partie de nous. Les fleurs
odorantes sont nos sœurs, les chevreuils, le cheval, le grand aigle sont nos frères."
Seattle (chef des Dwamish).
"Ils nous faisaient beaucoup de promesses, plus que je ne peux me rappeler, mais ils n’en ont jamais tenu qu’une
seule ; ils ont promis de prendre nos terres, et ils les ont prises."
« Quand tu te lèves le matin,
remercie pour
la lumière du jour,
pour ta vie et ta force.
Remercie pour la nourriture
et le bonheur de vivre.
Si tu ne
vois pas de raison de remercier,
la faute repose en toi-même. »
Tecumseh, chef shawnee (1768 – 1813)
"Les
Sioux étaient rempli de compassion et d’amour pour la nature, et leurs attachement grandissait avec l’âge.
C’est pourquoi les vieux Indiens se tenaient à même le sol plutôt que de rester séparés des forces de vie. S’asseoir
ou s’allonger ainsi leurs permettaient de penser plus profondément, de sentir plus vivement. Ils contemplaient alors
avec une plus grande clarté les mystères de la vie et se sentaient plus proches de toutes les forces vivantes qui les entouraient.
Les
vieux étairnt un sage. Ils savaient que le coeur de l’homme éloigné de la nature devient dur. Il savait que l’oubli
du respect dû à tout ce qui pousse et à ce qui vit amène également à ne plus respecter l’homme. Aussi maintenait-ils
les jeunes sous la douce influence de la nature."
Standing Bear, chef Lakota (Sioux)