KWASWA ANGE DE DIEU

Ou sommes nous rendu avec le peuple blancs
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Pourquoi cette cruauté....

Ceux qui ont proclamé la mort et ceux qui ont cherché à tuer sont les mêmes.

Il n'y avait pas dix ans que les Français étaient en Louisiane qu'ils annonçaient déjà la disparition de tribus entière. De disparition en disparition, où est l'Indien, cette ombre qui hante et qui attire?

Quelles tombes la civilisation européenne n'a-t-elle pas refermées sur lui? Sur la colline même de Wounded Knee, la terre qui recouvrit les cadavres des trois cents Indiens massacrés en 1890 s'est elle-même recouverte depuis de trois églises et d'un centre commercial pour touristes. Tant de tombeaux! D'un monde frappé et frappé encore dans son corps et dans son âme, d'un monde spolié et réduit à rien, bouleversé, dénaturé, défiguré, divisé, que peut-il rester qu'un chant nostalgique, le cadavre de l'Indien et son ombre dans nos mémoires? Les ethnologues qui apprécient les civilisations d'après leurs formes extérieures, d'après leurs structures économiques, politiques, sociales, ceux-là ne peuvent que conclure à la mort de l'Indien, étouffé sous tous les linceuls dont on l'a enveloppé.

Où sont le bison et les autres animaux, où est la prairie, où sont les forêts? Le monde physique américain est disparu. où est l'économie indienne quand compagnies minières et industrielles, fermiers blancs et entreprises touristiques s'installent sur les réserves, quand les Indiens ont perdu l'essentiel de leurs terres?

Où sont la dignité et l'indépendance des nations quand le Bureau des Affaires Indiennes agit à sa guise sur les réserves, avec, le plus souvent, la complicité de conseils et de présidents élus, qui sont des marionnettes entre ses mains? où sont les chefs, les guides spirituels, les clans, les conseils des hommes et des femmes?

Où est la cohérence des sociétés indiennes, quand, de la masse indienne, chômeurs, paysans pauvres des réserves, prolétaires des villes, se détachent les Indiens promus fonctionnaires du B.I.A., ou dirigeants politiques des tribus, ou même cadres de la société blanche? Quand les différences de classe et les conflits de pouvoir (et il serait possible de réduire à ces seuls termes ce qui s'est passé à Wounded Knee) de la société américaine traversent et divisent si réellement les sociétés indiennes?

Où est la culture indienne, quand elle est folklore pour les touristes, quand la moitié des Indiens sont dispersés dans les villes? Où est l'Indien quand l'alcoolisme, la criminalité, le taux des suicides témoignent si évidemment de son désespoir et de sa faiblesse?

De disparition en disparition où est l'homme rouge: esprit fantôme d'un Indien blanc, militant à l'intérieur de la société blanche, comme n'importe quel groupe sociologique blanc, pour des revendications catégorielles? Les Indiens demandent de meilleures conditions d'hygiène, de travail, de justice; ils demandent des terres et se battent pour leur développement économique. Et même leur volonté d'indépendance et d'autodétermination, si clairement affirmée à Wounded Knee, ne finit-elle pas de les assimiler aux prolétaires blancs et aux états du Tiers-Monde?

Alors où est l'Indien disparu, dans cet Indien blanc tout prêt et tout façonné pour le soutien des gauches européennes?

Ce qui frappe dans les luttes indiennes d'aujourd'hui, si diverses soient-elles, si diverses soient les stratégies et les tactiques dont se réclament les différents leaders et mouvements indiens, c'est le sens moral identique qui les soutient, anime et les unifie : richesse et énergie intacte de la civilisation indienne, qui font de tous les combats qu'elle mène, armé, politique, économique, juridique, philosophique, interne, autre chose que la somme de tous ces combats, le combat d'une totalité humaine irréductible et indivisible. Totalité qui n'a jamais cessé d'être et qui ne tient à aucun signe visible; un secret qui est aussi celui que nous cherchons.

C'est cette totalité, le sens vivant qu'ont les Indiens d'être des hommes, des nations, un univers, qui leur a permis de traverser, blessés mais debout, cinq siècles d'une agression démesurée et qui allait et va toujours s'accroissant. Wounded Knee marque assurément le début d'une nouvelle phase dans la guerre et la lutte indiennes. Mais il est faux de dire que s'y exprime une renaissance de l'âme indienne. Il faudrait pour cela qu'elle fût morte auparavant.L'apparent silence qui sépare le massacre de 1890 à Wounded Knee, de l'occupation du même lieu en 1973 n'est qu'une illusion de notre surdité. Car durant tout ce temps, la guerre indienne a continué. Et il a bien fallu qu'elle durât, il a bien fallu qu'il y eût des guerriers, pendant toute cette période, pour qu'alors, quand personne ne faisait attention à l'Indien, quand sa disparition semblait chose acquise, quand la pression du gouvernement, des Eglises, des exploiteurs et destructeurs de toute sorte s'exerçait sans scandale, tandis que s'éteignaient peu à peu les derniers Indiens qui avaient connu, avant la défaite militaire, l'indépendance et la vie d'autrefois, il a fallu alors des guerriers pour que, malgré tous les efforts contraires, la langue, les traditions, la cohérence tribale, les valeurs morales indiennes se transmettent, vivent, et que soient déterminés les moyens de leur transmission, de leur survie, de leur récréation.

L'Indien d'aujourd'hui qui circule en voiture, fait des conférences de presse, émet des revendications politiques ou économiques, entre en conflit idéologique avec d'autres Indiens, ne nous parait-il plus Indien? Par rapport à quel Indien? Celui du XVIIIème siècle? Alors la guerre tribale faisait rage, tandis qu'un commerce extensif avec les colonies européennes introduisait en masse dans les trïbus les objets manufacturés des Blancs. Ce commerce était imposé aux Indiens ; quant à la guerre tribale, tout prouve qu'elle n'existait pas avant l'arrivée des Blancs. Les conditions dans lesquelles s'exerçait la résistance indienne au XVIIIème siècle étaient tout aussi artificielles qu'aujourd'hui. Les conditions ont changé, l'Indien demeure. Seule, une vision romantique nous persuade du contraire. L'Indien demeure, et aussi sa résistance, simplement plus difficile de nos jours car l'agression adverse s'est accrue et diversifiée. Un Indien le disait récemment à propos de la Danse du Soleil : "Les jeunes hommes se sont amollis ? ... Non, à beaucoup d'égards, les danseurs d'aujourd'hui sont plus braves que ceux des temps passés. Ils doivent combattre non seulement, la fatigue, la soif et la douleur, mais aussi l'ennemi qui est dans leur propre cur, l'incrédulité, les doutes, la tentation de partir pour la ville et de ne vivre que pour gagner de l'argent et du confort."

Où est l'Indien disparu ? Il combat toujours. La nature de la guerre n'a pas changé, ni la nature de la résistance indienne. L'agression de la civilisation blanche est aujourd'hui totale, n'épargne aucun domaine de la vie. Elle se confond avec celle que nous subissons ici depuis longtemps. C'est pourquoi l'irréductibilité indienne est aussi un message qui nous est adressé. Au long de tous ces siècles, il se peut que l'Indien ait appris certaines formes du désespoir. Mais il a appris à nourrir aussi un légitime sentiment d'orgueil, à mesure qu'il connaissait mieux la société européenne et à mesure qu'il maintenait l'essentiel de son identité. Il a appris à nourrir l'orgueil légitime de sa propre culture, face à ce que Russel Means appelle "the white uncivilization". Le monde indien s'ouvre sur l'avenir et les richesses morales dont il est plein doivent déborder, comme le disaient les Sioux Teton, au lendemain de Wounded Knee : "Notre peuple a prédit la destruction qui s'étendrait sur ce pays, jusqu'à ce que l'homme blanc cause la souffrance de chaque être. Alors et alors seulement, l'homme blanc se tournerait vers l'Indien pour qu'il lui indique une direction spirituelle. Ce jour est maintenant venu."

La civilisation dominante, ayant fini de conquérir le monde, s'est entretuée deux fois et l'angoisse et les troubles en elle n'ont fait que croître. C'est bien pourquoi la voix de l'Indien se fait entendre. Moins parce qu'elle est plus forte que parce que le monde blanc, dans la mesure même où il est plus agressif, se lézarde moralement.

De disparition en disparition, où sommes-nous, tandis que nos révoltes, nos espérances, nos utopies ont été cent fois écrasées et bafouées ? Où sommes-nous, enterrés sous les structures étatiques, religieuses, économiques, idéologiques, dressées sur nous depuis si longtemps ? L'Indien vivant invite à se réveiller dans sa propre vérité les Européens disparus.

Si cela vous choque apprendre la vérité , moi je sais de quoi je parle car beaucoup des tribu a subi cela , et nous continuerons a se battre tant que nous serons sur terre, nous allons mourir un jour mais nos enfants , nos petits enfants vont continuer dans nos coutumes et apprendre au monde entier la vrai vie des sioux et autres tribus .

Oublions les films de cowboys qui eux ont menti en nous traitant comme des méchants mais cela étaient que de la foutese de la fiction. Mais nous sommes des êtres humains qui ne demande que la paix et vivre parmis nos animaux , nos familles et continuer ce que nous avons appris par nos ancetres . Nous ne sommes pas des méchants au contraire nous sommes des gens qui aime la vie et qui veux preservé nos montagnes, nos rivieres, nos animaux, terres et aussi ce qui nous appartient ....  cela me fais vraiment plaisir que beaucoup de gens enfin nous connaissent et qui apprécie mes dures heures de travaux pour enfin que ces gens connaissent la vérité sur nous ..Arreter de nous blasphemé , craché sur nous et dire que nous sommes des sauvages oui nous le sommes mais au moins nous respectons les gens qu'importe la nationalité, nous ne sommes pas raciste et bien moins nous ne connaissons pas la descrimination ..

Je vous souhaite Bonne lecture et

Kwaswa