Chaque participant se présentait devant l'homme médecine qui pinçait entre son index et son pouce
une partie de la peau de leur poitrine. Avec un couteau aiguisé, il transperçait cette partie et y glissait une baguette en
os ou en bois.
Cette "broche" était ensuite liée à l'aide d'une lanière de cuir au mât sacré.
Ces lanières sont censées représenter les rayons de lumière émanant du Grand Esprit.
L’indien devait ensuite se libérer en tirant sur cette lanière. Il y avait trois manières
d'offrir sa souffrance : fixer le soleil en étant percé, en étant suspendu, ou en tirant des crânes de bisons accrochés
aux lanières qui étaient fixées dans le dos.
Il était aussi possible aux danseurs d'offrir des morceaux de leur chair aux parents ou amis.
Cette auto torture symbolisait une renaissance.
La douleur représentait la mort, la libération de cette entrave, il symbolisait la résurrection,
physique et spirituelle de l'homme, des bisons mais aussi de tout l'univers.
Quand les danseurs étaient tous libérés, la Danse du Soleil était terminée.
Alors on allongeait les danseurs sur des lits de sauge où ils continuaient à jeûner et racontaient
leurs visions au grand chaman.
Ensuite on en faisait de nouvelles chansons, de nouveau pas de danses. On en tirait même des prophéties.
Quand la tribu était prête à lever le camp, les objets sacrés étaient disposés en pile au pied
du mât. On ne les emmenait pas parce qu'ils étaient bien trop sacrés pour être réutilisés. Ces objets retourneraient à la
nature.